Saturday 10 December 2022

Barbara...chanteuse française (édition française)


Ils ont fait connaissance grâce à Charles Aznavour: BARBARA, la plus grande chanteuse française de sa génération…et David Bret, le biographe international, confident de Marlene Dietrich et de la chanteuse britannique Dorothy Squires.


Après un échange de lettres et d'appels téléphoniques, ils se sont finalement rencontrés, initiant une amitié étroite qui a duré plus de vingt ans, jusqu'à ce triste jour de novembre 1997.

Barbara a appelé David Bret «petit frère» et «mon confident de minuit». Ils parlaient de tout: l'amour et les amants, la vie, la mort, le music-hall et les premiers pas hésitants de Barbara vers la gloire éternelle. Ils ont partagé des histoires sur leurs goûts et leurs aversions. Ils se sont confiés au sujet de leur jeunesse trouble—leurs pères violents et leurs mères qui souffrent depuis longtemps. Ils riaient ensemble, pleuraient ensemble et appréciaient le sens de l'humour sec de l'autre. Ils ont parlé du Sida, de ceux qu'ils ont perdus à cause de cette terrible maladie.

Barbara a révélé les histoires vraies derrière certaines de ses chansons les plus célèbres. De plus, ils ont parlé des chansons que Barbara a demandé à Bret d'adapter en anglais et de la chanson originale sur leur ennemi commun—l'homophobie—que Barbara a enregistrée, mais n'a pas vécu pour chanter sur scène.

Publié pour commémorer la vingt-cinquième année de son décès, Barbara et moi est l'hommage ultime non seulement à une grande chanteuse, mais à un être humain incroyable, que nous ne reverrons jamais.



David Bret et Barbara: Collectif Marcel Mouloudji 19 novembre 2022

Barbara: "Mouloudji était un ange, mais sa femme était une femme difficile! Mon tout premier enregistrement était une chanson de Mouloudji…" 

David Bret: Mon pot le gitan de Marc Heyral, a été un 78 tours produite au printemps 1955. Sur face B il y avait L’oeillet rouge, écrite par Brigitte Sabouraud—la directrice de L’Écluse. Tandis que Madame Mouloudji, elle était une fois l'agent de son mari, et l'agent de ma marraine, Jacqueline Danno. J'ai demandé à Charley Marouani ce que Barbara avait voulu dire en l'appelant une femme difficile. Il expliqua:

Lola était chaleureuse et amicale envers son mari, chaleureuse envers les autres artistes. Tous le monde du spectacle l’adorait. Elle était difficile avec les théâtres et leurs directeurs, et pour cause. Elle était une femme dans un monde essentiellement masculin, et elle s’est battue plus forte pour obtenir les meilleures offres pour ses artistes. Mais elle a toujours exigé trop d'argent pour Mouloudji! Je lui disais: «Ce que tu demandes, c’est ce que quelqu'un demanderait pour les Beatles! Personne ne paiera jamais ce que tu demandes!» 



David Bret: Quelque chose m'a amusé, concernant Mouloudji. En novembre 1979, nous avons eu la chance de rencontrer, brièvement, le président Valéry Giscard d'Estaing après le dépôt des gerbes à l'Arc de Triomphe, et j'ai ensuite demandé à Barbara pourquoi, en France, on voyait ce jour-là des gens portant des bleuets sur leurs revers.

Barbara: La tradition a commencé après la Première Guerre mondiale. Les bluets était le surnom donné aux nouvelles recrues par les anciens soldats en raison de la couleur de leurs uniformes. Mais tu n'as pas ça en Angleterre, tu portes plutôt des mouloudjis.


Par «mouloudjis», elle faisait référence aux coquelicots, et à

l'une des chansons les plus célèbres de Mouloudji, Comme un petit coquelicot…



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